- Construction : 1921
- Première course en F1 : 1950
- Localisation : Francorchamps (Belgique)
- Longueur : 7,004 km
- Nombre de virages : 19
- Plus grand nombre de victoires : Michael Schumacher (6)
- Record du tour : Lewis Hamilton (1 min 41 s 252 en 2020)
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Un circuit mythique
Né en 1921 et niché dans les belles - et vallonnées - Ardennes belges, Spa-Francorchamps fait partie des circuits historiques de la F1, puisque les pilotes slaloment entre ses vibreurs depuis 1950, année de naissance du championnat. Et ce même si le circuit initial, trop dangereux selon les pilotes des premières années, s'est absenté du calendrier pendant plus de dix ans entre 1969 et 1983 avant de faire son retour sous une nouvelle forme.
Son tracé atypique, fait de courbes lentes et rapides, d'épingles abordées à 70 km/h, de gros dénivelés épousant le relief local et de longues lignes droites où l'on peut dépasser les 320 km/h en font une étape aussi difficile qu'incontournable. Et si les fans de F1 l'attendent de pied ferme chaque année, il s'agit aussi du circuit préféré de votre pilote préféré. Pourquoi ? Parce que tout le monde l'aime, ou presque.
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Quelques chiffres à retenir
Avec ses 7,0004 km, le circuit est le plus long du calendrier de F1 actuel. Les 102,2 mètres qui séparent les points les plus hauts et les plus bas du tracé, eux, lui offrent le dénivelé le plus important de la saison. En revanche, les Ardennes étant la région la plus pluvieuse de Belgique, les monoplaces y ont déjà roulé sous l'eau pendant 20 éditions consécutives !
Toute la dynamique de cette piste rend le pilotage vraiment agréable.
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Le Raidillon, ou le virage le plus fou de la F1
Le Raidillon. Ok, le nom n’est pas impressionnant. Mais l'enchaînement en question, lui, est une folie pure. Et on parle certainement du plus légendaire de toute l’histoire de la discipline. Véritable mur de 240 mètres avec une pente flirtant les 17% et 24 mètres de dénivelé, il se passe en montée à plus de 300 km/h après une descente dans une courbe assassine : le virage de l’Eau Rouge. Le petit plus ? La côte s'attaque quasiment à l’aveugle, dénivelé oblige.
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Ce que les pilotes en disent
« C’est ma piste préférée, c’est un tracé incroyable avec des virages rapides. Toute la dynamique de cette piste rend le pilotage vraiment agréable." explique Max Verstappen, né en Belgique, à propos d'un circuit sur lequel il ne s'est pourtant toujours pas imposé. On espère donc que quasi-local de l'étape, troisième en 2020, s'y imposera le 29 août prochain.
Mais si Max n'a pas encore fait péter le champagne sur la boîte de Spa, Red Bull Racing y compte tout de même trois victoires, toutes remportées par un seul homme : Sebastian Vettel. Et bien entendu, lui aussi adore l'endroit : "C'est l'un de mes préférés. Mais bien sûr, le circuit a beaucoup changé au fil du temps, tout comme les voitures que nous conduisons. Certains virages sont plus faciles maintenant, parce que nous avons plus d'appuis aérodynamiques. On peut désormais prendre l'Eau Rouge à fond, mais le virage reste unique, tout comme ceux de Pouhon et Blanchimont, qui sont spectaculaires." Et ça tombe bien, le spectacle, on aime ça. D'ailleurs, on espère que Pierre Gasly, huitième en 2020 - une perf qui lui avait valu le titre de Pilote du Jour - nous en donnera encore cette année.
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