Want to see content from United States of America

Continue
William Spencer — Wallplant backflip
© Sam McGuire
Skateboard
La vie hors cadre de William Spencer
La doublure au cinéma de Spiderman nous donne un aperçu de ce qu'est la vie de skater-cascadeur.
Écrit par Mike Munzenrider
Temps de lecture estimé : 5 minutesPublished on
4 minOut of Frame: William SpencerLa doublure au cinéma de Spiderman nous donne un aperçu de ce qu'est la vie de skater-cascadeur.
Regarder
William Spencer a grandi au Colorado et au Texas et a réellement commencé à skater – "jouer avec," comme il aime dire – à la fin du lycée. Il est arrivé à un point dans sa vie où il a atteint beaucoup d'objectifs, sponsors et sections vidéo, il a pris ce qu'il faisait en skate et s'est rappelé son frère faisant des sauts périlleux dans les bois quand ils étaient petits, et a mélangé tout ça. En commençant par des shows d'action en direct dans des parcs d'attractions comme Six Flags et Magic Mountain, le cascadeur de 28 ans a tracé son chemin jusqu'à devenir Spiderman. Il essaie désormais d'égaler Jackie Chan.
Une série dans laquelle nous vous présentons quelques-uns des personnages les plus uniques du skateboard, ceux qui ont pavé leur propre route. Nous vous présentons "Out of Frame", l'histoire de William Spencer.
William Spencer
William Spencer© Sam McGuire
Tu as vraiment un truc distinctif. Comment as-tu commencé à skater de cette manière?
J'ai ce style uniquement parce que je me souviens regarder des vidéos et penser, "C'est vraiment cool, mais ce n'est pas ce que je ferais si je voulais filmer une part." Donc quand j'ai commencé à filmer, j'ai fait des trucs que je voulais voir, même si ça n'existait pas à ce moment-là, et je me souviens que ça a fait parler. Ça a marché en quelque sorte.
Des jobs dans le cinéma, les cascades: comment tout cela est arrivé?
J'ai toujours adoré les films, et dans quelques-unes de mes vieilles vidéos, en y réfléchissant tu as l'impression d'avoir regardé Mission Impossible ou un film de Jackie Chan. Certaines personnes me disaient, "Peut-être que tu pourrais faire des cascades, ta façon de skater fait penser à de la cascade." Je n'y ai pas vraiment prêté attention au début mais j'y ai réfléchi et j'ai réalisé que je n'avais pas de meilleur plan que celui-là. J'aime le skateboard mais mon monde va au-delà du skate.
Donc je me suis pointé à L.A, je n'y connaissais personne, j'ai vécu dans ma bagnole à l'arrache, mais venir en Californie semblait être une bonne idée. Et puis je ne sais même pas comment je me suis retrouvé dans un show. Je ne connaissais rien aux vraies cascades.
Les années ont passé et je me suis entraîné dur aux cascades et je m'y suis complètement consacré.
Qu'est-ce qui est le plus effrayant dans les cascades, ou le plus dur de se faire à l'idée?
Je me rappelle avoir été terrifié de devoir faire des chutes de grandes hauteurs. 9 ou dix mètres n'est pas un problème pour les gars habitués à sauter de haut, ils sautent de 15 ou 20 mètres...Ça fait tout drôle la première fois que tu te retrouves là-haut. Je me rappelle la première que je l'ai fait, ils m'ont dit de mettre mes pieds sur le rebord, et de me laisser tomber sans sauter. C'était juste en dehors mon domaine. C'était super-intimidant mais ça a été un accomplissement.
William Spencer — Wallplant backflip
William Spencer — Wallplant backflip© Sam McGuire
Et puis tu as eu cet appel à propos de The Amazing Spiderman...
J'ai reçu cet appel un jour, et le coordinateur des cascades me dit, "Salut mec c'est untel du nouveau film Spiderman. Il faudrait que tu viennes passer une audition pour nous." J'y vais donc et je rencontre l'acteur Andrew Garfield, et il me dit, "hé mec, écoute, je faisais du skate quand j'étais petit...je voudrais que Peter Parker skate aussi. Je voulais te faire venir ici et voir si tu serais intéressé de skater à ma place dans ce film." Je les ai rejoint à la dernière minute et j'ai commencé à doubler beaucoup de séquences parce que je corresponds parfaitement à la morphologie de l'acteur.
A quoi ça ressemble quand tu fais une séquence? Est-ce comme si tu filmais une autre part? Tu sais ce que tu fais à ce moment-là.
Oui c'est ça. La seule différence quand tu fais ces films, c'est que j'ai dû faire des trucs que je considère comme vraiment flippants. Niveau cascade, ils m'ont fait sauter d'un immeuble de 6 étages chez Sony...il y avait beaucoup de trucs comme ça où dès la deuxième fois ça semblait déjà être le tarif de base. Mais c'est un énorme gap pour moi du skateboard à ça. Puis ils veulent des trucs plus simples que ce que je fais d'habitude. C'est peut-être plus effrayant, mais ce n'est pas aussi difficile techniquement, pas aussi dur que de filmer une part vidéo.
Est-ce que tu hallucines parfois sur ta situation dans la vie, est-ce que tu as atteint tes objectifs, es-tu satisfait?
De là où je suis et en étant à l'intérieur de ces grosses productions cinématographiques, et en voyant ce qui fait un film ou non, quelle partie de tout ça mérite ton temps, c'est fou parce que les choses dont je suis le plus fier n'ont rien à voir avec les films, crois le ou non. Le truc c'est que le travail que tu fais pour des choses qui t'éclatent est le seul travail qui compte.
William Spencer
William Spencer© Sam McGuire
Qu'est-ce que tu nous prépares? est-ce que tu bosses sur quelque chose dont tu peux nous parler?Ouais, en faisant tous ces jobs de cascades, je n'ai pas réalisé que dans mon coeur, j'aime jouer. Je me suis mis à faire des petits films d'actions. Je fais un peu le Jackie Chan parce que j'ai l'impression que c'est le meilleur usage possible de mon temps.
Je suis aussi sur un gros projet avec JW Marriott. On fait une série de courts-métrages de comédie et d'action pour cette grande chaîne d'hôtels au centre de L.A. Après ça je dois faire une pub pour Fiat. Ensuite, j'aurais un peu d'argent, j'irai peut-être en Chine ou en Thaïlande pour faire un film d'action basique, mais un bon film et en être l'acteur principal.
Skateboard