En 2016, Ferrari menait des essais pour implémenter un halo de protection sur ses voitures. Sur le circuit de Barcelona-Catalunya, Sebastian Vettel et Kimi Raikkonen arboraient les premiers prototypes, avant de récidiver avec la version numéro 2 du halo lors du GP du Royaume-Uni.
À l'époque, Pierre Gasly était pilote remplaçant chez Red Bull Racing. Alors que la FIA tentait d’améliorer la protection des pilotes, notamment au niveau de la tête, c’est lui qui avait testé le dispositif à Silverstone. Pour étudier l’impact du halo de protection sur la visibilité, il était équipé d’une paire de lunettes comportant une caméra.
Ce halo de protection est une sorte d’arceau qui protège la tête des pilotes. Il est constitué de titane et peut supporter une charge de 12 tonnes.
En 2016, l’écurie autrichienne avait aussi dévoilé son prototype d’Aeroscreen, sorte de mélange entre un pare-brise et un cockpit d’avion, lors du Grand Prix de Russie. Le pilote Daniel Ricciardo déclarait alors : « Il n’y a pas de raison de ne pas essayer d’augmenter la protection des pilotes au niveau de la tête, que ça change le look de la voiture ou pas. »
Contrairement au halo, dont la base est positionnée dans le champ de vision du pilote, l’Aeroscreen vient entourer le cockpit, à la manière de ceux des avions de chasse.
En 2018, le halo a définitivement été adopté par la FIA, et il est rapidement devenu la solution numéro 1 pour protéger les pilotes. Au Grand Prix de Spa-Francorchamps, il a notamment empêché la voiture de Fernando Alonso d'atterrir sur le crâne de Charles Leclerc (Sauber).
Cela n’a toutefois pas empêché Red Bull de continuer à travailler sur l’Aeroscreen, qui est utilisé depuis la saison 2020 en IndyCar. Très utile lui aussi, il remplacera peut-être un jour le halo de protection, à condition que des progrès soient faits par temps pluvieux.
Dans quelle direction la FIA choisira-t-elle d’aller en 2024 ? Réponse dans quelques mois.