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L’équipe du PSG eSports échoue une seconde fois en Challenger Series et voit son objectif de LCS disparaître.
Six équipes sont actuellement engagées dans les Challenger Series, la division qualificative pour les LCS Europe, l’élite de notre continent. Pour elles, pas le droit à l’erreur. Les matchs s’enchaînent et sont peu nombreux. Il faut se montrer au-dessus de ses adversaires et viser la meilleure place au terme de ces cinq Bo3. Dans le lot, l’équipe parisienne faisait partie des mastodontes car tous les signaux étaient au vert : expérience emmagasinée lors de leur premier split, recrutement intéressant, des moyens évidents et un taulier en la personne de YellowStar à la tête du groupe. Mais ça n’a pas été suffisant.
Qu’on se le dise, le constat est amer et sévère : le PSG a perdu ses quatre premiers matchs sur le score de 2-0. La conséquence est immédiate : l’équipe ne peut plus prétendre à une place en LCS pour le prochain split. Pire, elle peut réaliser un zéro pointé et terminer à la dernière place. Au-delà des chiffres, il y a la réalité du terrain. Si le PSG a déjoué et perdu des parties qui paraissaient abordables, par manque d’automatismes bien souvent, il a dû faire face à une concurrence accrue. Demi-finaliste des Worlds, la structure Origen est là et échoue aussi. On retrouve à leur côté GIANTS ! et son grand passif en LCS, la formation de Schalke 04, Team Red Bulls et le petit poucet Wind and Rain. Peu importe la forme parisienne, le défi s’annonçait ardu. Trop pour ce split.
Cette seconde tentative est donc à oublier. Le PSG doit aller de l’avant, lui qui est soutenu par un public important. Des changements, inévitables, vont avoir lieu en profondeur, dans l’équipe et dans le staff, mais on peut espérer une présence parisienne pour une troisième tentative si la formation garde sa place en CS. L’enjeu pour le PSG est en effet important. Dans l’eSport tricolore, il est le nom le plus célèbre forcément, s’appuyant sur l’aura et la force médiatique de son équipe de football. Il ne peut donc accepter l’échec, ni même l’abandon. Le PSG ne peut faire un passage sur LoL puis repartir, misant alors tout sur ses (très bons) joueurs FIFA. Voilà un élément rassurant pour la suite. Il lui faut juste le temps de se dresser, avec le casting idéal et davantage de vécu. Fnatic, G2 ou SK Telecom T1 ne se sont pas construites en un jour.