- Construction : 2004
- Première course en F1 : 2021
- Localisation : Losail (Qatar)
- Longueur : 5,380 kilomètres
- Nombre de virages : 16
- Zones de DRS : 1
- Nombre de tours : 57
- Vitesse moyenne : 217,812 km/h
- Vainqueur de la première édition : Lewis Hamilton
- Plus grand nombre de victoires : Lewis Hamilton (1)
- Record du tour : Max Verstappen (1 min 23 s 196) (2021)
Situé en périphérie de Doha, la capitale du pays, au cœur du golfe Persique, le circuit de Losail a donc été le théâtre de nombreuses courses MotoGP, mais finalement, très peu de voitures ont eu l'occasion de boucler ses 5,380 kilomètres. Même si, depuis sa création, la piste de Losail a accueilli le GP2 Asia, le Speedcar ou encore le WTCC avant la F1 en 2021.
"Il faut apprendre à la connaître, mais j'avoue que piloter ici est très fun" avait confié Max Verstappen dès les essais l'année dernière. "Je trouve que c'est une piste très cool !"
Un serpent dans le désert
Beaucoup de virages rapides et de nombreuses courbes passées en quatrième, cinquième et sixième vitesse qui poussent les F1 à la limite de leurs capacités aérodynamiques : si le circuit de Losail est cool, il offre aussi un challenge de taille aux pilotes. Construit en un peu moins d'un an, il est entouré de gazon artificiel pour tenter de d'empêcher le sable d'atterrir sur la piste. Et s'il peut faire penser à Bahreïn de prime abord, ses virages sont plutôt similaires à ceux de Silverstone ou de Mugello.
Son unique ligne droite (seule zone DRS du circuit), mène d'abord vers un premier virage serré puis vers deux courbes rapides. Ce premier secteur se termine par deux virages à droite à 90 degrés qui mènent sur l’épingle la plus serrée. Dans le deuxième secteur, un autre virage serré à droite se termine par deux courbes rapides avant un angle plus refermé sur le virage 10 à gauche.
Enfin, dans le troisième secteur, les pilotes se paient un enchaînement de virages rapides jusqu’à la ligne droite des stands, longue de 1068 mètres. C'est majoritairement sur cette partie de la piste que les pilotes ont l'occasion de pousser les moteurs au maximum de leur capacité, tant la piste est parfaitement plate et lisse.
Une étape sous la lune
Comme en MotoGP, le Grand Prix du Qatar est une épreuve nocturne, histoire que les équipes bénéficient des meilleures conditions climatiques. Mais le circuit est toutefois adapté aux monoplaces, avec notamment l'ajout de quelques vibreurs, comme l'indiquait l'année dernière Michael Massi, directeur de course de la FIA : "Losail est un circuit de moto, donc des vibreurs saucisses ont été ajoutés pour que les pilotes ne coupent pas les virages à l’intérieur, ainsi que des doubles vibreurs en sortie. Il y aussi eu un nombre important de mises à niveau des barrières en ce qui concerne les TecPro sur l’ensemble du site, mais l’entrée de la voie des stands a probablement été le plus grand changement sur la piste."
S'il a un temps été question de modifier le circuit dans les grandes largeurs pour le Grand Prix du Qatar 2023, Losail reste finalement inchangé. "Pourquoi changer quelque chose qui est vraiment bien ?" demande ainsi Michael Massi dans les colonnes de Motorsport. Les seules modifications à prévoir ? De menus ajustements pour que le lieu soit pérenne. À savoir un nouvel asphalte, un paddock flambant neuf et des hospitalités tout aussi inédites.
Max Verstappen, deuxième derrière Lewis Hamilton en 2021, parviendra-t-il à s'imposer au pays de QSI et conforter sa place de leader du championnat ? Réponse le 8 octobre !
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