Les français de LDLC ont remporté la DreamHack Counter strike Global Offensive en Suède.
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DreamHack CS GO : LDLC triomphe

Les français se sont imposés en Suède après un week-end épique.
Écrit par Clément "Lelfe" Laparra
Temps de lecture estimé : 3 minutesPublished on
La scène Counter strike Global Offensive a vécu une semaine particulièrement mouvementée. Alors qu’il est en pleine ascension sur la scène esport, le jeu a été marqué par deux affaires qui ont bouleversé l’actualité. Un peu plus d’une semaine avant la DreamHack, un scandale de triche éclate, résultat, deux des plus grosses équipes françaises, Titan et Epsilon se voient disqualifiées, laissant LDLC pour seul représentante française. Epargnés par l’affaire de triche, les tricolores seront par contre au cœur du conflit qui les oppose en quart de finale, un sujet qui déchainera les passions toute la nuit de vendredi à samedi.

Cloud9 déçoit encore

Si les favoris ont tenu leur rang durant la phase de poule, jouée en arbre à double élimination et en bo1, Cloud9 a été décevant. Les américains, emmenés par n0thing, qui sortaient pourtant d’un bootcamp d’un mois n’ont pas existé que ce soit contre les ukrainiens de Hellraisers au premier match, ou contre Fnatic dans le match décisif, défaites sur le même score : 16-5. Tombés dans la même poule que les favoris locaux que sont NiP, les LDLC ont pris la première place de leur groupe de façon convaincante, rejoignant Dignitas, Virtus Pro ou encore Na’Vi.
Cloud9 dans le doute à la DreamHack CS GO en Suède.

Cloud9 dans le doute

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Fnatic – LDLC, une histoire de boost

Les deux premiers quarts de finale se passent sans encombre, les suédois de NiP sortent les Hellraisers puis Virtus.Pro dispose des PENTA sans trembler. Vient alors l’affiche entre Fnatic et LDLC, un match très attendu. Le match est très accroché, et à 1-1 les deux équipes jouent sur Overpass. LDLC prend facilement le premier side 12-3, mais Fnatic renverse complètement la situation et finit par s’imposer. Problème, les suédois ont utilisé un exploit qui permet de voir le point de départ adverse en étant intouchable, le tout en se tenant sur un pixel invisible. LDLC dépose une réclamation officielle, fait rare dans l’esport, la réponse est attendue après le denier quart de finale où Na’Vi s’offre une première demi-finale de tournoi majeur en sortant les Dignitas.
La position litigieuse de Fnatic à la DreamHack CS GO en Suède.

La position litigieuse

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C’est finalement après sept heures de délibérations que le verdict tombe, pas de disqualification mais le deuxième side sera rejoué, en partant à 12-3 pour LDLC. Fnatic proteste, et, alors que les managers LDLC n’ont pas accès aux débats, obtient que la map soit intégralement rejouée. Cette décision déclenche l’ire générale et finalement, pour sauver la face, les suédois annoncent leur forfait au petit matin, LDLC est en demie.

LDLC inarrêtable

Galvanisés par la frustration qu’avait générée la nuit, les français sont prêts à en découdre. Après un match de haute voltige qui voit NiP vaincre Virtus Pro, les français défient les ukrainiens de Na’Vi. Plus solides, LDLC s’impose deux fois 16-11. Pour la grande finale, les LDLC jouent à cinq contre 5000 tant les suédois sont portés par leur public. Connus pour être lents à mettre la machine en route, les NiP concèdent la première carte avant d’expédier la deuxième. Clin d’œil du destin, c’est sur Overpass que se joue la victoire finale. C’est à l’overtime que LDLC s’impose, 19-16, sacrant ainsi les français après un tournoi rocambolesque.
MoMaN à la DreamHack Counter strike Global Offensive en Suède.

MoMaN arrose la foule

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Après une ouverture de champagne parfaitement maitrisée par MoMaN, les français repartent $100 000 plus riches.
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