Aviron
Avec quel matériel Mcfly et Carlito vont-ils traverser la Méditerranée ?
Type de bateau, équipement de sécu et effets personnels : on fait le point sur le matos avec lequel Mcfly et Carlito vont réaliser leur traversée de la Méditerranée à la rame.
Certains trucs s'improvisent, comme une terrasse entre potes ou une salade niçoise. Mais pas une traversée de la Méditerranée à la rame. Et ça, Mcfly et Carlito le savent bien.
Si les deux Youtubeurs devront donc être prêts sur le plan physique et mental pour relever ce défi colossal, le choix du matos ne doit pas être non plus laissé au hasard. Mais que vont-ils embarquer ? Et pourquoi ? Patrick Favre, le rameur océanique qui accompagne Mcfly et Carlito dans cette folie, nous répond.
Les élèves et le maître
© Teddy Morellec
Une petite embarcation optimisée au maximum
Tout d'abord, avec quel type d'embarcation les deux matelots prendront-ils le large ? "Avec un type de bateau qui était utilisé pour les 'Rames Guyane'", explique Patrick , "une course où les participants traversaient l'océan Atlantique à la rame." Concrètement, une embarcation qui peut naviguer à 2 à 2,5 noeuds (4 km/h), qui ne mesure que 8 mètres de long pour 1m60 de large, et conçue pour optimiser au mieux le peu d'espace dont disposent les skippers. "Le matériel est notamment entreposé tout au fond, de sorte à ce que le bateau se redresse seul en cas de chavirage", précise-t-il.
8m de long, 1m60 de large
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La traversée de Mcfly et Carlito - 20
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Premiers coups de rames
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Un coup de main à prendre
© Teddy Morellec
Impossible de réaliser la traversée de Méditerranée à la rame sans rames... Et pour éviter tout incident qui pourrait compromettre le défi (qu'elles se cassent ou qu'ils les perdent en mer) les deux hommes en auront donc 3 paires avec eux.
Du matériel de sécurité (beaucoup)
"Gilets de sauvetage, GPS… tout ce qui est présent dans un bateau du Vendée Globe est aussi à bord d’un petit bateau à rames", explique le skipper en parlant de sécurité. "La différence, c’est la miniaturisation : les écrans sont plus petits et plus légers, par exemple."
Mcfly, Carlito et Patrick Favre présentent le matériel
© Teddy Morellec
La survie avant le swag
© Teddy Morellec
Carlito, comme un poisson dans l'eau
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Faire un noeud, un jeu d'enfants ?
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Mais ce n'est pas évidemment pas tout. Loin de là, même : "Il y a aussi une balise de détresse pour appeler les secours si nécessaire, des balises personnelles à porter sur eux en permanence s’ils tombent à l’eau, une balise de positionnement du bateau, des combinaisons de survie pour éviter l’hypothermie dans certaines situations, un sifflet, un miroir, des feux de détresse, une corne de brume, des couteaux, une trousse médicale, un système de mouillage, des jumelles, un compas de relèvement, un livre de bord, un extincteur, un téléphone satellite, un GPS, une radio VHF, un système AIS."
Toujours par mesure de sécurité, le bateau sera équipé d'une ancre flottante pour freiner la dérive du bateau en cas de vent contraire, une carte des eaux plastifiée, et des lampes frontales.
13 minutes
La traversée de Mcfly et Carlito : Interview
Regardez l'interview de Mcfly et Carlito.
Des effets personnels
Mcfly et Carlito s'apprêtent donc à passer plus de 48 heures sur cette petite embarcation de fortune. Et même s'ils passeront la majorité de leur temps à ramer ou à se reposer, ils pourront emporter avec eux tout ce qu'ils veulent, "pourvu que ce soient des objets légers", précise Patrick Favre. "Je leur conseillerais d’emmener un livre avec eux, parmi ceux qu'a écrit Gérard d’Aboville, le premier Français à avoir traversé l’Atlantique à la rame, ou bien un livre de Francis Joyon ou de Jean-Luc Van den Heede, deux des meilleurs marins du monde."
Ne pas oublier le Red Bull
© Teddy Morellec
Si les deux vidéastes sont largement appréciés pour leur bonne humeur naturelle et que Patrick Favre nous confiait ici qu'il les sentait fin prêts, il n'est pas impossible qu'ils soient confrontés à une baisse de moral pendant la traversée. "Ils peuvent donc emmener une lettre de leurs proches qu’ils liront en mer, au milieu de la traversée", conseille le skipper. "L’effet est garanti pour retrouver la pêche sur la deuxième moitié du trajet et réussir le défi." Mais on ne doute pas un seul instant qu'ils y arriveront.
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