Felix Baumgartner et la capsule Stratos
© Mihai Stetcu
Parachutisme

Red Bull Stratos : les chiffres clés du saut de Felix Baumgartner

Découvrez les chiffres (et leurs histoires) uniques de Red Bull Stratos, la chute libre stratosphérique qui passionne des millions de personnes depuis dix ans.
Écrit par Matt Majendie
Temps de lecture estimé : 4 minutesPublished on

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La combinaison spatiale de Felix Baumgartner a dû être conçue pour des températures de -72°C. Créée par la société David Clark, sa forme étonnamment peu volumineuse a permis d'améliorer la conception des combinaisons des pilotes de l'armée de l'air et des astronautes. "En réduisant la pression, vous avez beaucoup plus de mobilité, ce que chaque pilote apprécie." explique Baumgartner. "La combinaison n'est donc plus aussi encombrante qu'avant. L'armée a tiré de nombreuses leçons de notre saut dans la stratosphère."

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L'objectif de la mission était de faire de Felix le premier humain à voyager à Mach 1 - soit la vitesse du son - sans avion. Il ne lui a fallu que 34 secondes pour passer en mode supersonique et atteindre une vitesse maximale de 1358 km/h.

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À 5 ans, Felix Baumgartner a réalisé un dessin de lui-même sautant en parachute. Une oeuvre prophétique que sa mère n'a pas hésité à lui remontrer un an après Red Bull Stratos. "On ne pense pas à sauter en parachute ou battre des records quand on a 5 ans" explique-t-il. "Mais on dirait bien qu'une petite graine avait été plantée très tôt dans mon esprit. Regarder cette image et savoir qu'elle a été concrétisée 40 ans après est assez fou."

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C'est le nombre d'heures passées par Felix avec sa visière fermée. Soit une épreuve infernale qui aurait bien pu mettre un terme prématuré au projet. "À un moment donné, c'est devenu un véritable cauchemar" détaille Felix. "Je commençais à devenir claustrophobe et je considérais alors la combinaison comme ma pire ennemie. Respirer à l'intérieur d'un casque comme celui-ci est très compliqué. C'est un peu comme le faire à travers un oreiller..."

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C'est le nombre de minutes qu'il a fallu à Felix pour retrouver la terre après avoir sauté depuis sa capsule. Sa combinaison spatiale pressurisée contenait 20 minutes d'oxygène, soit la quantité nécessaire pour attendre dans la cabine dépressurisée avant le décollage et voler jusqu'au plancher des vaches.

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Le saut a été réalisé le 14 octobre 2012. Dévoré par l'angoisse et debout dès 2 heures du matin pour préparer la mission, Felix avait à peine dormi la nuit précédente. Mais adrénaline et euphorie obligent, il avait tout de même vu le soleil se lever le lendemain matin.

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C'est l'âge auquel le voyage de Felix a véritablement commencé. Celui qui l'a vu réaliser son tout premier saut en parachute. "Cela a montré qu'un parachutiste peut venir d'une famille ordinaire" explique-t-il. "Ma mère a grandi dans une ferme avec 15 frères et soeurs, et mon père est charpentier."
Les derniers réglages de Felix Baumgartner avant le saut

Les derniers réglages de Felix Baumgartner avant le saut

© Jorg Mitter/Red Bull Content Pool

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La taille du ballon qui a emmené Felix dans l'espace ? L'équivalent de 33 terrains de football. Un monstre deux fois plus haut que la fusée Saturn V, utilisée pour les missions Apollo vers la lune. Il était toutefois plus fin qu'un sac plastique mais, rempli d'hélium, pesait 1682 kg. Et sachez-le : les 914 premiers mètres de l'ascension ont été critiques. La "portion de la mort" selon l'équipe. Un autre chiffre fou ? Il a fallu 18 à 20 personnes pour manipuler le ballon le plus délicatement du monde afin d'éviter tout dégât.

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Soit la hauteur, en mètres, parcourue par Felix depuis sa capsule. Il était en effet nécessaire de rester en deçà de 40 000 mètres pour éviter que le ballon ne se déchire. "C'est presque arrivé" se souvient d'ailleurs Felix. "C'est pourquoi nous avons dû descendre un peu."

63,000

C'est l'altitude, en pieds (ce qui fait 19 000 mètres) de la ligne Armstrong, à partir de laquelle le sang commence à bouillir si l'on n'est pas dans une combinaison pressurisée. C'est aussi le niveau à partir duquel Felix a commencé à pouvoir "apprécier la beauté de la nature" après avoir enchaîné les tonneaux.

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