F1
Découvrez pourquoi les pilotes de F1 adoptent une posture presque horizontale. Un équilibre entre aérodynamique, performance et... confort !
Vous l'avez sans doute remarqué : la position d'un pilote en Formule 1 est radicalement différente de celle que vous adoptez dans votre voiture pour aller au travail ou faire vos courses. En F1, on est loin de la posture verticale habituelle. Mais pourquoi donc les pilotes semblent-ils presque couchés dans leurs bolides ? Explications.
Pourquoi les pilotes de F1 ont-ils une position presque horizontale dans leur voiture ?
Vous avez déjà mis la main à la fenêtre en roulant ? C’est un réflexe courant quand vous conduisez sur une route de campagne, mais d’un point de vue vitesse, ce n’est pas efficace du tout. Et en F1, chaque centimètre carré compte. Et en étant presque allongé, le pilote diminue la surface confrontée au vent. Il réduit ainsi ce qu’on appelle la résistance aérodynamique. Résultat ? Une vitesse optimisée, surtout en ligne droite.
Un centre de gravité au ras des pâquerettes, ça permet aussi de favoriser la stabilité, en particulier dans les courbes serrées. Imaginez un danseur... Plus il est centré, mieux il tourne. Et bien c'est pareil pour une F1. La position allongée du pilote contribue à abaisser le centre de gravité et à mieux répartir le poids. La maniabilité et la réactivité de la voiture est donc augmentée.
Soyons honnête, vous ne vous imaginez sûrement pas conduire votre voiture de tous les jours allongé. Vous vous sentez si bien assis confortablement sur votre fauteuil. Mais quand vous êtes pilote de F1, sachez qu’en fait cette position est un confort supplémentaire. Oui, vous avez bien lu : confort. La posture permet de mieux gérer les forces intenses, notamment lors des grosses accélérations ou freinages.
Un cockpit et même une voiture personnalisée pour chaque pilote
Quand on parle position en F1, le nerf de la guerre, c’est le cockpit de la voiture. Pour le pilote, c’est un peu son lieu de travail. Comme vous quand vous êtes au bureau, à l'intérieur, il doit se sentir en sécurité et confortable. Pour y parvenir, des sièges configurés selon les profils morphologiques de chaque compétiteurs sont utilisés. Les cockpits sont pensés de manière à ce que les pilotes aient la plus grande liberté de mouvement possible de leurs bras et jambes, tout en étant protégés aussi profondément que possible dans la voiture. En F1, chaque siège est donc unique au pilote. Changer de pilote ? Ce n'est pas si simple. Même un siège sur mesure ne suffit pas toujours. Un appuie-tête trop large pose problème. Des pédales trop proches aussi. Chaque voiture est donc adaptée à un pilote précis. Max Verstappen et Sergio Perez peuvent échanger leurs voitures Red Bull ? Impensable. Ils devraient au moins apporter leur propre siège et leur propre volant dans la monoplace de l’autre. Et encore, la position ne serait pas optimale. Personne dans une voiture donnée ne se sentira aussi à l'aise que le pilote spécifique pour lequel elle a été construite.
Mais et les pédales dans tout ça ?
La F1 est décidément un monde à part et même la manière d'appuyer sur les pédales n’a rien à voir avec le fonctionnement des voitures de tous les jours. En Formule 1, vous avez les pieds en l’air, presque à la hauteur de votre torse. Résultat ? Vous utilisez la pointe des pieds pour actionner les pédales. Oubliez aussi la pédale d'embrayage. Les modèles modernes l'ont délaissée depuis longtemps au profit de palettes derrière le volant.
La position d’un pilote de F1, c’est donc bien plus qu'une simple posture. Pour l’optimiser, vous devez prendre en compte l’aérodynamisme, la performance et le confort. Chaque détail est pensé pour offrir au pilote une expérience optimale.